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Remue-ménage autour de la notation ESG

Alors qu’une réglementation européenne est en chantier, petites et grandes agences de notation, entreprises notées et investisseurs font entendre leurs voix.

Longtemps la notation ESG a évolué en toute liberté dans une grande diversité. L’évaluation des entreprises sur des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) est le fait d’agences spécialisées qui se sont en effet développées, depuis une trentaine d’année, dans un cadre non réglementé et hétérogène. D’une agence à l’autre, les notes attribuées aux sociétés varient sensiblement. Une étude du MIT parue en 2019 a documenté cette diversité de résultats, constatant que la corrélation moyenne entre les notations ESG des principales agences était de 0,61, ce qui est relativement faible si on la compare à la valeur de 0,99 décrivant la corrélation entre les résultats fournis par les principaux pourvoyeurs d’un autre type de notation, plus classique, la notation financière, ou rating de crédit (dont Moody’s et Standard & Poor’s sont les plus connus).

Les différences de notation ESG peuvent s’expliquer de plusieurs manières. Le poids attribué aux catégories E, S et G, ainsi qu’aux critères et indicateurs sous-jacents, peuvent ainsi varier. De même, certaines agences se focalisent sur les pratiques des entreprises (le «comment»), alors que d’autres concentrent leur attention sur leurs produits et services (le «quoi»); relevons par exemple que Tesla, qui fabrique uniquement des véhicules électriques, est cependant moins bien noté que Toyota par S&P et par LSEG. Suite…

Source: Covalence / allnews

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