L’essence d’origine végétale peut-elle sauver le climat des pays africains, notamment l’Ethiopie, le Bénin, la Tanzanie, Ouganda, Ghana, Zambie qui ont accepté d’ouvrir les grandes espaces aux multinationales pour la culture des biocarburants dont la demande d’agro-diesel et d’agro-éthanol à base de canne à sucre, de maà¯s et de céréales, ne cesse de croà®tre dans les pays du Nord ? Pour qu’une voiture de classe moyenne puisse parcourir 10 000 kilomètres, il faudrait cultiver 5 000 mètres carrés de colza pour produire l’agro-diesel. Du semis à la station service, la production d’un litre d’éthanol nécessite environ 4 000 litres d’eau. L’Ethiopie, pays qui plonge souvent dans la famine et o๠60% des terres sont désertiques, ses habitants risquent d’àªtre menacés par l’expansion planifiée des cultures d’agrocarburants (huile de palme, arachides….) et mettre en danger la vie de plus 20 millions d’habitants. Avec la raréfaction d’eau dans ce pays et au Bénin, due à la future production des biocarburants, des nouvelles flambés des prix des produits alimentaires de base auront encore comme conséquence d’aggraver la faim dans ce pays connu du monde entier pour ces enfants mal nourris, visionnés dans les télévisions du monde entier pendant les années quatre-vingt. A titre de comparaison, il faut 200 kilos de maà¯s pour un plein d’essence de 50 litres. La màªme quantité de maà¯s permet à un homme de se nourrir pendant une année. Les pays africains ayant opté pour la culture des biocarburants, espèrent renflouer les caisses de l’Etat par l’apport en devises des exportations de ces produits ; devises qui ne feront qu’enrichir la classe dirigeante et occasionner les inondations apocalyptiques de la population africaine, à l’image de ce qui se passe au Bangladesh pour le moment. Des peuples, d’ailleurs fragilisés par des crises économiques récurrentes dans leurs pays et risquant de voir la fatalité s’abattre devant leurs maisons. Image source: restorability.com. > Continue.
Message received by Covalence | Region: Africa | Correspondent: Barthélémy Kilosho, FULDEP