Le greenwashing est pénalisé par les marchés à long terme
Sur des périodes courtes, en revanche, les sociétés à risque d’écoblanchiment font mieux que les autres.
Les entreprises à risque élevé de greenwashing obtiennent-elles des résultats boursiers supérieurs ou inférieurs à celles dont le risque est jugé faible? C’est à cette question que tente de répondre cet article, en se focalisant sur les enjeux environnementaux (le E de ESG).
L’agence de notation Covalence a récemment développé un indicateur de risque d’écoblanchiment qui vise à mesurer les écarts entre les promesses et les pratiques des entreprises sur les questions de durabilité. Cet indicateur est obtenu en comparant un score de sentiment basé sur des données médiatiques prospectives (reflet des engagements pour l’avenir, par exemple en matière de réduction des émissions de CO2), et un score de sentiment basé sur des données rétrospectives (reflet des actions passées).
En partant d’un univers de 2’500 sociétés cotées au plan international, deux groupes ont été constitués: les sociétés à faible risque de greenwashing, et les sociétés affichant un risque moyen ou élevé. Chaque groupe représente un portefeuille fictif équipondéré. La performance moyenne des deux portefeuilles a été calculée sur plusieurs périodes: 10, 5, 3 et 1 an, sans rebalancement (buy and hold). Suite…
Source: Covalence / allnews