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Quelle approche d’investissement durable avec la Russie?

Alors que les désinvestissements se multiplient, certaines voix questionnent l’efficacité des sanctions et privilégient l’engagement avec la société civile.

En réaction à l’invasion de l’Ukraine, la plupart des gouvernements occidentaux ont adopté des sanctions économiques à l’encontre de la Russie. Dans la foulée, un grand nombre d’entreprises, d’investisseurs institutionnels et de gestionnaires d’actifs ont opté pour le boycott: fermeture d’usines et de commerces, interruption des achats de produits russes, désinvestissements.

Aujourd’hui, un tiers des actifs gérés professionnellement dans le monde prennent en compte les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Naturellement, la situation ukrainienne est aussi considérée sous le prisme ESG. Pour une entreprise, et pour un investisseur, quel est le bon comportement à adopter en termes de responsabilité sociale, de développement durable, d’impact social et environnemental?

L’exclusion et l’engagement figurent parmi les approches d’investissement durable les plus pratiquées, et elles sont souvent opposées, ainsi dans le débat sur les énergies fossiles. Dans le premier cas, on vend ses positions, en espérant que de nombreux autres investisseurs feront de même, et que pour les entreprises ciblées les possibilités de financement se réduiront. Dans le second cas, on reste investi afin de les influencer de l’intérieur, de façon individuelle ou, de plus en plus, à travers des coalitions d’actionnaires. Suite…

Source: Covalence / allnews

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