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Les autorités de surveillance entrent dans la danse

Greenwashing et finance – Partie 1: en forte croissance, la gestion durable fait l’objet d’accusations d’écoblanchiment.

Tapez «finance durable» dans Google Images et vous verrez d’abord des plantes vertes qui poussent sur des pièces de monnaie. Puis viendront les panneaux solaires et les éoliennes. Derrière ces images promettant un avenir harmonieux, le monde de la finance durable est aujourd’hui secoué par une polémique qui suscite la publication de rapports accusateurs, des vocations de repentis lanceurs d’alertes, l’activation d’enquêtes officielles et des critiques entre confrères: le greenwashing.

Le terme de greenwashing, ou écoblanchiment en français, a été forgé en 1986 par Jay Westerveld, un chercheur et environnementaliste américain. Sortant d’un motel où un écriteau l’incitait à réutiliser les serviettes de bain pour protéger l’environnement, il avait estimé que cette initiative n’était pas motivée par une préoccupation écologique authentique mais par un souci de réduction des coûts. Depuis, on a défini le greenwashing comme une forme de marketing trompeur présentant de façon abusive une entreprise ou un produit comme «vert», ou comme une situation dans laquelle une entreprise dépense davantage de moyens pour communiquer sur ses actions vertes plutôt que pour les mettre en œuvre. En finance, les autorités de surveillance des marchés financiers définissent le greenwashing comme une fausse représentation, par un gérant d’actifs, du profil de durabilité de son organisation ou de ses produits d’investissement. Suite…

Source: Covalence / allnews

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