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La finance durable est soutenue de la gauche au centre droit

Alors que l’investissement ESG se politise à l’échelle internationale, il bénéficie en Suisse d’un large consensus de principe, comme le montre une analyse de l’activité parlementaire

«Faut-il avoir sa carte de membre chez les Verts avant d’opter pour l’investissement durable? Evidemment, non!» Ainsi s’exprime un gérant de fortune genevois dans une récente publication. Cherchant sans doute à rassurer une clientèle à l’identification partisane diversifiée, il ajoute que les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) «sont l’affaire de tous».

Pour comprendre ce discours défendant une vision apolitique, idéologiquement neutre de la finance durable, il est utile de se pencher un instant sur l’évolution de ce mouvement. Dès le début des années 2000, l’Investissement socialement responsable (ISR) et les critères ESG se sont développés de façon autonome grâce au rôle moteur des Nations unies, de fonds de pension du secteur public et d’un ensemble de boutiques, consultants spécialisés et associations; les grandes banques et les gestionnaires d’actifs ont aussi contribué à la croissance de ce secteur dans un cadre peu régulé, libre et volontaire. Suite…

Source: Covalence / Le Temps

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