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La finance durable à l’épreuve de la réalité

Dès janvier 2024, les banques devront sonder les préférences de leurs clients en matière de durabilité et leur proposer une offre correspondante. Premiers retours d’expérience

La finance durable moderne est née en 2005 lorsque ont été lancés les Principes pour l’investissement responsable (PRI), une initiative des Nations unies à laquelle participent de nombreux investisseurs institutionnels et gestionnaires d’actifs. Elle a atteint l’âge adulte en 2023. Dix-huit ans, c’est le passage à la majorité légale. Jusqu’à présent, les pratiques d’investissement responsable se sont développées dans un cadre libre et peu réglementé, générant un foisonnement d’initiatives, une forte croissance des actifs sous gestion, mais aussi des frustrations sur leur capacité à améliorer l’état du monde. Aujourd’hui, des réglementations sont adoptées pour y mettre de l’ordre et augmenter leur impact.

En Suisse, où l’on favorise les autorégulations, une directive de l’Association suisse des banquiers (ASB) entre en vigueur en janvier 2024 pour les nouveaux clients, et en 2025 pour les clients existants. Cette directive vise à formaliser l’intégration des préférences des clients privés en matière de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), et à prévenir le greenwashing.

Ce développement ne paraît pas spectaculaire au premier abord, mais il est important car il ouvre un nouvel espace de participation citoyenne et met la finance durable à l’épreuve de la réalité: maintenant que la question doit leur être posée, on en saura bientôt plus sur la demande effective des clients pour des produits d’investissement responsable. Suite…

Source: Covalence / Le Temps

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