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Cinq leaders ESG crédibles

Alors que le soupçon de greenwashing pèse sur la finance durable, la comparaison de données prospectives et rétrospectives aide à trier le bon grain de l’ivraie.

Comment construire un portefeuille d’investissement durable qui ne prête pas le flanc au soupçon de greenwashing, qui soit crédible? Alors que les signataires des principes pour l’investissement responsable (PRI) représentent deux-tiers de l’ensemble des actifs sous gestion dans le monde, reflet d’un impressionnant succès comptable pour la finance durable, ce soupçon est aujourd’hui largement répandu, tant parmi les observateurs externes qu’au sein même de l’industrie financière. Après les universitaires et les organisations non gouvernementales (ONG), ce sont depuis quelques temps les autorités de surveillance des marchés boursiers qui s’attellent à dénoncer l’écoblanchiment, c’est-à-dire la tendance à présenter un produit comme plus vert qu’il ne l’est réellement.

Depuis 2001, la société genevoise Covalence produit des notations sur les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Sa contribution à la lutte contre le greenwashing se traduit par une série de mesures développées en 2022. Il s’agit d’abord d’un score de réputation prospective: les données ESG narratives (articles de presse, communications d’ONG, syndicats et autres sources) sont d’abord filtrées selon l’horizon-temps qu’elles couvrent: les informations à propos des promesses et engagements des entreprises, comme les engagements net-zéro émissions de CO2 à l’horizon 2030 ou 2050, sont identifiées et marquées comme des données prospectives (forward-looking). Un score de réputation prospective est calculé avec ces informations en considérant la proportion de news positives par rapport à l’ensemble des news positives et négatives. Suite…

Source: Covalence / allews

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