Skip to content

Starbucks et droits syndicaux: le calme avant la tempête?

L’entreprise est critiquée pour des pratiques jugées antisyndicales, sans que cela ne pèse sur son cours en bourse, pour le moment.

Starbucks a vécu une quinzaine compliquée sous l’angle des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), en particulier pour ce qui concerne le respect des droits syndicaux. Le 23 mars avait lieu l’assemblée générale annuelle de l’entreprise. Ce jour-là, deux dirigeantes de Norges Bank Investment Management (NBIM), l’entité gérant le fonds souverain norvégien, un des principaux actionnaires de Starbucks, publiaient un article dans le quotidien économique norvégien Dagens Næringsliv.

Titré «Starbucks doit se ressaisir», cet article explique pourquoi NBIM a voté en faveur d’une résolution demandant à la chaîne de cafés de mandater une évaluation indépendante de la manière dont elle respecte les droits des travailleurs à s’organiser et à négocier collectivement. «Ces dernières années, Starbucks a été impliqué dans un certain nombre de controverses liées à la syndicalisation dans ses cafés aux Etats-Unis. Les rapports font état de licenciements d’employés encartés, d’avantages accordés uniquement aux employés non syndiqués et de séances d’information obligatoires sur les inconvénients des syndicats. L’agence fédérale chargée de l’application des lois relatives à la syndicalisation aux Etats-Unis, le National Labour Relations Board, a déposé un certain nombre de plaintes contre Starbucks. Certaines d’entre elles font l’objet d’un litige en cours. En tant qu’actionnaire de l’entreprise, nous ne trouvons pas cela acceptable. (…) La liberté d’association et le droit à la négociation collective sont des droits fondamentaux du travail – et des droits de l’homme.» Suite…

Source: Covalence / allnews

Back To Top