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S’assurer de l’impact positif d’un investissement devient la règle

Investir en tenant compte de l’impact global de son action sur la société. Ce concept revient constamment dans les travées de Building Bridges, le sommet sur la finance durable de Genève. Mais les choses ne sont pas simples. «Il s’agit de mesurer l’impact environnemental et social réel, obtenu en parallèle d’un rendement financier», explique Ramkumar Narayanan, responsable de la recherche de Tameo à Genève. (…)

Le futur semble tourné vers l’impact. Le concept s’applique-t-il aux firmes cotées en Occident? «C’est difficile, mais cela se fait de plus en plus», explique Antoine Mach, directeur de l’agence de notation Covalence.

À l’origine, l’impact a été utilisé pour évaluer les effets sur la société des produits et services offerts par les PME des pays émergents. «Avec les grandes entreprises cotées, la priorité a longtemps été d’évaluer la conformité des pratiques aux critères environnementaux, sociaux et de gouvernance dans une optique de gestion de ses propres risques», ajoute-t-il. Mais à l’avenir, les mesures d’impact et les données ESG seront de plus en plus utilisées conjointement. En clair, le monde bouge.

Source: Tribune de Genève

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