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La lente dégringolade des énergies fossiles

Le point commun entre BNP Paribas et le fonds souverain norvégien, un des plus gros investisseurs de la planète? Les deux entités mettent en place des mesures chocs en faveur du climat, tournant le dos aux investissements dans le charbon. Mais le très polluant charbon n’est pas l’unique énergie fossile dont se détournent les investisseurs.

Pétrole et gaz de schiste ne font plus guère recette non plus. «Les sociétés actives dans les énergies fossiles ont de plus en plus de mal à se financer», confirme Antoine Mach, directeur de l’agence de notation Covalence, à Genève.

La semaine dernière, on apprenait que le fonds norvégien, nourri de la manne pétrolière du pays, avait vendu ses actions investies dans Glencore, Anglo American et RWE, car ces groupes miniers et fournisseurs d’énergie n’avaient pas respecté les directives d’Oslo sur l’utilisation du charbon. On apprenait également que BNP Paribas allait élargir à tous les pays de l’OCDE l’arrêt de ses financements au secteur charbonnier, prévu en 2030. En vérité, c’est tout le secteur des énergies fossiles qui se retrouve dans la panade. La chute du prix des énergies fossiles (voir graphique) engendrée par le coronavirus a même enfoncé un peu plus le clou. Suite…

Source: La Tribune de Genève / 24 Heures

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